Maxime Arnan

Photo Maxime Arnan
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Courriel : maximearnan[at]gmail.com

CV de Maxime Arnan

Date d'inscription
1er octobre 2018

Directeur de recherche
Eric Vial

Intitulé de la thèse
Les liens transnationaux en situation de migration forcée. Le cas des Colombiens dans le Sud-Est brésilien

Résumé de la thèse
La ratification du traité de paix entre le gouvernement et les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) a mis officiellement fin en 2016 à un demi-siècle de conflit interne en Colombie. En provoquant des centaines de milliers de victimes physiques et des millions de déplacés, ce conflit a fait du pays un des principaux pourvoyeurs de personnes réfugiées au niveau mondial.

La communauté colombienne, encore peu nombreuse au Brésil, ne compte qu’un peu plus de 7000 ressortissants (avant-dernière nation sud-américaine présente dans le pays). La Colombie, pourtant principale terre d’émigration du continent, ne s’est tournée que tard vers le Brésil, il y a à peine une quinzaine d’années. Correspondant à la période des grandes vagues de déplacements internes, une grande partie des immigrés au Brésil ont donc été des migrants forcés : près de 20% de la communauté colombienne totale a ainsi actuellement un statut de réfugié (1200 personnes).

Deux questions de recherche principales seront le socle de cette étude :
  • Quelle est l’ampleur des pratiques transnationales au sein de la population de migrants forcés, dont les relations avec le pays d’origine sont par définition sensibles ?
  • Dans quelle mesure l’État colombien peut-il reprendre contact avec ses ressortissants réfugiés au Brésil, et rétablir un lien de confiance avec eux ? La fin du conflit avec les FARC peut-il avoir une incidence majeure sur la situation des réfugiés à l’étranger ?

Résumé de la thèse en anglais
The ratification of the peace treaty between the government and the Revolutionary Armed Forces of Colombia (FARC) officially ended in 2016 a fifty-year-long internal conflict in Colombia. By causing hundreds of thousands of physical victims and millions of displaced people, this conflict turned the country into one of the main suppliers of refugees worldwide.
The Colombian community counts only a little more than 7000 nationals in Brazil. Colombia, although being the main land of emigration in the subcontinent, turned only lately to Brazil, about fifteen years ago.

Corresponding to the period of the big waves of internal displacements, a large part of the immigrant presence in Brazil was thus forced migrants: about 20 % of the total Colombian community in the country is currently holding a refugee status (1200 people).
  • What is the scale of the transnational practices within the population of forced migrants, the relations with the country of origin being by definition sensitive ?
  • To what extent can the Colombian state reconnect with its nationals refugees in Brazil, and restore a reliable link with them? Can the end of the conflict with the FARC have a major incidence on the situation of the refugees abroad?
Illustration thèse Maxime Arnan
Illustration thèse Maxime Arnan - ​​​​​​​Source : collectif Rueda la Palabra Paz