Vous êtes ici :
- Unité de recherche
- CY Héritages
- Accueil
- L'UMR
- Équipe
- Doctorant.es
Stéphanie Mongold
Courriel : stefmongold[at]netcourrier.com
Novembre 2021
Les victimes de la Shoah et la transmission de la mémoire dans la Manche (1940-2021)
Problématique : Comment les Juifs ont-ils vécu le processus de victimisation ? Quelle est la place de la mémoire de la Shoah dans la Manche ? Comment et par qui est-elle transmise ?
PARTIE 1 : Les victimes de la Shoah dans la Manche
Étude d’une pluralité de victimes directes et indirectes (Juifs déportés et exécutés, Juifs embauchés par l’Opération Todt, Juifs cachés, et leurs descendants), mais aussi des acteurs liés au processus de victimisation et des aidants. Les victimes n’ont pas été seulement déportées, elles ont subi la répression, l’occupation, et pour les étrangers la xénophobie.(approche archivistique des trajectoires de persécution en Europe occidentale - écriture des monographies familiales, en particulier liées aux déplacements - croisement des sources connues, ou plus ordinaires (traces administratives, recensement, journaux), ou encore des sources dites de l’intime (témoignages oraux, …).
PARTIE 2 : La mémoire des déportés manchois, une transmission spécifique ?
Quelle place occupe les vestiges dans la mémoire ? Quel est le rôle des musées et mémoriaux, des archives, mairies, associations et bibliothèques de la Manche ? Que montre l’analyse de la production des ouvrages sur la transmission de cette mémoire ? Quel a été le rôle de la presse locale depuis la fin du conflit ? Quel est le rôle d’Internet ? Parmi les survivants, quel rôle ont-ils joué dans la transmission de l’histoire de la Déportation des Juifs ? [Marcel Leclerc, Paul Le Goupil] Quelle place occupent les descendants dans la transmission de cette mémoire, celle des historiens locaux, et des enseignants ?
Peut-on parler de mémoire concurrencée ? La Fondation pour la mémoire de la Déportation sortira son dictionnaire biographie de la déportation en 2024 pour bénéficier du coup de projecteur sur le D-Day. Les commémorations du D-Day supplantent-elles les autres mémoires, ou participent-elles à leur transmission ? Concernant la Déportation : peut-on parler de mémoire oubliée, de mémoire concurrencée selon le type de déportés ?
Problem: How did the Jews experience the process of victimization? What is the place of the memory of the Shoah in the Manche department? How and by whom is it transmitted?
PART 1: The victims of Shoah in the Manche department
Study of a plurality of direct and indirect victims (Jews deported and executed, Jews hired by Operation Todt, hidden Jews, and their descendants), but also actors linked to the victimization process and helpers. The victims were not only deported, they suffered repression, occupation and, for foreigners, xenophobia (archival approach to the trajectories of persecution in Western Europe - writing of family monographs, in particular linked to travel - crossing of known sources, or more ordinary ones (administrative traces, census, newspapers), or even sources said to be intimate (oral testimonies, ...).
PART 2: The memory of the Manche deportees, a specific transmission?
What place do vestiges occupy in memory? What is the role of museums and memorials, archives, town halls, associations and libraries in the Manche department? What does the analysis of the production of works show on the transmission of this memory? What has been the role of the local press since the end of the conflict? What is the role of the internet? Among the survivors, what role did they play in conveying the story of the Deportation of the Jews? [Marcel Leclerc, Paul Le Goupil] What place do descendants occupy in the transmission of this memory, that of local historians and teachers?
Can we talk about a competing memory? The Foundation for the Memory of the Deportation will release its biography dictionary of the deportation in 2024 to benefit from the spotlight on D-Day. Do D-Day commemorations supplant other memories, or do they participate in their transmission? Concerning the Deportation: can we speak of a forgotten memory, of a competing memory depending on the type of deportees?
Début de la thèse
Novembre 2021
Directeur de recherche
Jean-Claude Lescure
Intitulé de thèse
Les victimes de la Shoah et la transmission de la mémoire dans la Manche (1940-2021)
Résumé de la thèse
Problématique : Comment les Juifs ont-ils vécu le processus de victimisation ? Quelle est la place de la mémoire de la Shoah dans la Manche ? Comment et par qui est-elle transmise ?PARTIE 1 : Les victimes de la Shoah dans la Manche
Étude d’une pluralité de victimes directes et indirectes (Juifs déportés et exécutés, Juifs embauchés par l’Opération Todt, Juifs cachés, et leurs descendants), mais aussi des acteurs liés au processus de victimisation et des aidants. Les victimes n’ont pas été seulement déportées, elles ont subi la répression, l’occupation, et pour les étrangers la xénophobie.(approche archivistique des trajectoires de persécution en Europe occidentale - écriture des monographies familiales, en particulier liées aux déplacements - croisement des sources connues, ou plus ordinaires (traces administratives, recensement, journaux), ou encore des sources dites de l’intime (témoignages oraux, …).
PARTIE 2 : La mémoire des déportés manchois, une transmission spécifique ?
Quelle place occupe les vestiges dans la mémoire ? Quel est le rôle des musées et mémoriaux, des archives, mairies, associations et bibliothèques de la Manche ? Que montre l’analyse de la production des ouvrages sur la transmission de cette mémoire ? Quel a été le rôle de la presse locale depuis la fin du conflit ? Quel est le rôle d’Internet ? Parmi les survivants, quel rôle ont-ils joué dans la transmission de l’histoire de la Déportation des Juifs ? [Marcel Leclerc, Paul Le Goupil] Quelle place occupent les descendants dans la transmission de cette mémoire, celle des historiens locaux, et des enseignants ?
Peut-on parler de mémoire concurrencée ? La Fondation pour la mémoire de la Déportation sortira son dictionnaire biographie de la déportation en 2024 pour bénéficier du coup de projecteur sur le D-Day. Les commémorations du D-Day supplantent-elles les autres mémoires, ou participent-elles à leur transmission ? Concernant la Déportation : peut-on parler de mémoire oubliée, de mémoire concurrencée selon le type de déportés ?
Résumé de la thèse en anglais
Problem: How did the Jews experience the process of victimization? What is the place of the memory of the Shoah in the Manche department? How and by whom is it transmitted?PART 1: The victims of Shoah in the Manche department
Study of a plurality of direct and indirect victims (Jews deported and executed, Jews hired by Operation Todt, hidden Jews, and their descendants), but also actors linked to the victimization process and helpers. The victims were not only deported, they suffered repression, occupation and, for foreigners, xenophobia (archival approach to the trajectories of persecution in Western Europe - writing of family monographs, in particular linked to travel - crossing of known sources, or more ordinary ones (administrative traces, census, newspapers), or even sources said to be intimate (oral testimonies, ...).
PART 2: The memory of the Manche deportees, a specific transmission?
What place do vestiges occupy in memory? What is the role of museums and memorials, archives, town halls, associations and libraries in the Manche department? What does the analysis of the production of works show on the transmission of this memory? What has been the role of the local press since the end of the conflict? What is the role of the internet? Among the survivors, what role did they play in conveying the story of the Deportation of the Jews? [Marcel Leclerc, Paul Le Goupil] What place do descendants occupy in the transmission of this memory, that of local historians and teachers?
Can we talk about a competing memory? The Foundation for the Memory of the Deportation will release its biography dictionary of the deportation in 2024 to benefit from the spotlight on D-Day. Do D-Day commemorations supplant other memories, or do they participate in their transmission? Concerning the Deportation: can we speak of a forgotten memory, of a competing memory depending on the type of deportees?