le 11 mars 2022
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Publié le 11 mars 2022 Mis à jour le 12 mars 2022

Des mémoires ukrainiennes comme patrimoine : dettes et reviviscences de l’histoire

Exposition et commémoration
Exposition et commémoration - À gauche : Exposition mise en place à l’occasion des journées du patrimoine, Chalette-sur-Loing, 2004. ©Sylvie Orlyk. À droite : Commémoration de l’Holodomor (la grande famine), Chalette-sur-Loing, octobre 2014. © Véronique Dassié.

Parution en ligne d'un billet de Véronique Dassié (chercheure CNRS, Héritages) intitulé "Des mémoires ukrainiennes comme patrimoine : dettes et reviviscences de l’histoire", dans le Carnet des chercheurs d'Héritages sur la plateforme Hypothèses

Billet rédigé par Véronique Dassié,
chargée de recherche à l’UMR 9022 Héritages
(CY Cergy Paris Université/CNRS/ministère de la Culture)


Suivi d’un Appel à la sauvegarde du patrimoine
des diasporas ukrainiennes, par Sylvie Orlyk,

membre du collectif des Ukrainiens du Gâtinais

et d’un dossier d’annexes documentaires et ethnographiques,
avec les témoignages de Sylvie Orlyk, Marie Mokine, Jean-Pierre Kyrylyszyn,
Eugène Moskura, Slawko Antoniw, Daniel Szawarskyj et Jean Szawarskyj

Lire le billet en ligne

L’invasion de l’Ukraine ravive aujourd’hui des mémoires dont les effets dépassent largement les frontières des États concernés. La France, notamment, se révèle dépositaire d’un héritage mémoriel dont ce billet se propose de montrer quelques éléments saillants, à la lumière d’une enquête ethnologique menée il y a quelques années sur les migrations en région Centre.

Véronique Dassié est chargée de recherche à l’UMR 9022 Héritages (CY Cergy Paris Université/CNRS/ministère de la Culture) et chargée de cours au département d’anthropologie d’Aix-Marseille Université. Depuis 2021, elle est membre du comité de rédaction de la revue Ethnologie Française. Elle est aussi membre du Comité des travaux historiques et scientifiques (Paris) depuis 2015, et membre du Conseil d’Administration du Groupe d’Histoire des Forêts françaises (Sorbonne-Université – Institut de Géographie) depuis 2007.
Depuis ses recherches doctorales, elle travaille sur les engagements affectifs, l’intime et la genèse des objets d’affection dans les processus de transformation d’une culture commune. Après avoir mené plusieurs enquêtes sur les patrimonialisations (objets domestiques, migrations, arbres et forêts), elle aborde les utopies à l’œuvre dans les attachements forestiers, les alliances entre art et anthropologie dans les processus de valorisation et de légitimation culturelle. Elle y envisage l’intime comme opérateur de consensus et rouage d’une infra-politique dans la reformation des mondes habités.