le 7 octobre 2023
  • Recherche

Publié le 2 octobre 2023 Mis à jour le 2 octobre 2023

Femmes, invisibilité, invisibilisation

Affiche journée histoire 2023
Affiche journée histoire 2023

Journée d'histoire #13 "Femmes, invisibilité, invisibilisation", organisée par Sylvie Brodziak (professeure émérite à CY Cergy Paris Université et chercheure à Héritages), François Pernot et Éric Vial (PR CY, Héritages), le samedi 7 octobre 2023, de 8h30 à 17h30 à La Roche-Guyon

Journée d’histoire #13

Femmes, invisibilité, invisibilisation

le samedi 7 octobre 2023
de 8h30 à 17h30 

Château de La Roche-Guyon, 1 rue de l’Audience, 95780 La Roche-Guyon

Programme

Organisateurs :

Sylvie Brodziak, François Pernot & Éric Vial (CY Cergy Paris Université, Héritages)

Depuis 2011, une journée d’études pluridisciplinaire, même si l’Histoire y est centrale, est organisée chaque année au château de La Roche-Guyon (95), avec l’aide et sous le patronage de l’EPCC du Château. Depuis 2018, le thème de la journée est lié à un thème annuel choisi par le Château pour la programmation de ses activités ; pour 2023, "Les Femmes", et nous avons choisi de préciser "Les Femmes, invisibilité, invisibilisation…" !

Selon Marguerite Nebelsztein du Collectif Georgette Sand, une des autrices de Ni vues ni connues. Panthéon, Histoire, mémoire : où sont les femmes ? (2017), l’invisibilisation est "le fait de faire disparaître une femme de l’Histoire. Les mécanismes sont multiples : faire passer la femme au second plan, la faire disparaître complètement, minimiser son action, travestir sa vie, diminuer ou voler son travail, la cantonner à la femme ou la sœur de, l’auto-invisibilisation".

Cette journée d’études reviendra sur ce sujet en se proposant de présenter des cas, des exemples, des réflexions, issus de différentes disciplines, de différentes époques, de faire un état de l’art de différentes études déjà réalisées (voir Nathalie Heinich, "Invisibilisation de la pensée des femmes", in Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics), de dégager des axes de recherches futures sur la question. Les communications seront donc des synthèses et présentations de recherches déjà menées, ou porteront sur des cas emblématiques, des groupes, des secteurs d’activité (intellectuelle ou pas), qu’il s’agisse de marginalisations immédiates, d’auto-invisibilisation (liée à une pression sociale, à une échelle ou une autre), de mécanismes d’oubli collectif, etc.

Le pari, comme pour les journées précédentes, est que la variété même des angles d’approche, des points de vue, des situations, ait une valeur heuristique.