du 19 mai 2022 au 20 mai 2022
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Publié le 3 mai 2022 Mis à jour le 3 mai 2022

Histoire des reconstitutions I : Batailles

Illustration JE axe 3 19-200522
Illustration JE axe 3 19-200522 - "Choc de cavalerie" par Jacques Gamelin (1738 – 1803), Musée des Beaux‐Arts ‐ Carcassonne.

Journées d'étude de l'axe 3 d'Héritages et du GIS "Patrimoines en partage" : "Histoire des reconstitutions I : Batailles", organisées par Valérie Toureille (PR CY, Héritages) et Sylvie Sagnes (chercheure CNRS, Héritages) les 19 et 20 mai 2022 à Carcassonne

Journées d’étude
 
Axe 3 d'Héritages 
Programme Façons de (re)faire le passé du GIS Patrimoines en partage
 

Histoire des reconstitutions I : Batailles

les 19 et 20 mai 2022

Lieu : Ethnopôle GARAE ‐ Maison des Mémoires, Carcassonne

Programme

Les passions du passé qui animent nos contemporains ont pour traduction de multiples occurrences de reconstitution, lesquelles déploient une large gamme de possibles, de l’expérimentation archéologique à la réalité augmentée, en passant par la recréation ou l’immersion. Quoi qu’il en soit de cette démultiplication tous azimuts, une tendance se fait jour, à savoir un abord toujours plus sensible, vécu, incorporé du passé, qui le dispute aux modalités plus classiques de transmission de l’Histoire, celles usant du véhicule du récit, qu’il soit oral ou écrit. Le passé semble ainsi inscrit dans le présent comme jamais et ce, de façon tout à fait inédite.

Pourtant, notre XXIe siècle n’a pas l’apanage de ces façons de présentification du passé, loin s’en faut. Aussi, à moins de se résoudre à se laisser prendre aux pièges du chronocentrisme, ne peut‐on faire l’impasse sur cette histoire de la reconstitution et avec elle sur tout ce qu’elle peut nous apprendre des variations du rapport que nos sociétés entretiennent avec leur passé, variations qui, par ricochet, peuvent nous permettre de mieux voir, saisir, comprendre ce qui se joue sous nos yeux de nos désirs de reviviscence. Les batailles constituent depuis l’antiquité un objet particulièrement concerné par le geste reconstitueur, aussi bien en actes que par l’image, ce qui n’exclut pas d’autres entrées. Du reste l’axe 3 d’Héritages se réserve la possibilité d’emprunter d’autres avenues à l’avenir, ces journées « batailles » ne constituant jamais qu’une étape de la réflexion originale, parce qu’adossée aux disciplines historiques, qu’entend conduire l’UMR dans le cadre du programme Façons de (re)faire le passé, mis en place au sein du GIS Patrimoines en partage.