Publié le 20 octobre 2023–Mis à jour le 20 octobre 2023
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L’archéologie de l’architecture au service des monuments
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Participation de Vivien Barrière (maître de conférences à CY Cergy Paris Université et chercheur à Héritages) au colloque "L’archéologie de l’architecture au service des monuments", les 23 et 24 novembre 2023, à Fréjus
Colloque
L’archéologie de l’architecture
au service des monuments
les 23 et 24 novembre 2023
Salle Jean Cocteau
Théâtre Le Forum
83, bd de la mer - 83600 Fréjus
Dans la lignée des recherches qu’il a menées dans le cadre d’une délégation CNRS auprès de l’IRAA en 2022-23, la communication de Vivien Barrière s’intitule "Les archives d’architectes au service de l’archéologie de la construction : l’exemple des portes antiques de Nîmes et d’Autun".
Résumé
Classés au titre des monuments historiques dès 1840, les vestiges des portes urbaines du rempart augusto-tibérien de Nîmes et d’Autun ont donné lieu en plusieurs siècles à la constitution d’une imposante documentation textuelle et iconographique. Une partie de ce fonds documentaire est dû à des architectes qui, selon les cas, se sont intéressés aux vestiges antiques pour trois raisons principales : la connaissance historique et archéologique des vestiges (qu’il s’agisse d’architectes-antiquaires comme Étienne Martellange, Auguste Pelet, Jean Roidot-Deléage ou bien d’architectes-archéologues comme Pierre Varène), la réalisation de travaux de restauration des édifices au titre de leur classement MH (par exemple, la restauration de la porte Saint-André d’Autun conçue et suivie par Eugène Viollet-le-Duc en 1844-1849) ou encore la dimension administrative et patrimoniale de protection des vestiges et de leurs abords immédiats (cf. fonds d’archives de la Commission des monuments Historiques : respect du périmètre protégé, visites d’inspection, etc.).
Au même titre que l’analyse architecturale et stratigraphique des élévations conservées, l’étude des fonds d’archives et de la documentation graphique produite par ces hommes de l’art est une étape essentielle de toute démarche archéologique cherchant à mener de front la compréhension la plus complète possible du processus de construction originel et la reconstitution de l’histoire sur le temps long de l’édifice avec ses destructions, ses réutilisations et ses restaurations.
Les portes d’Arroux et de Saint-André à Autun ainsi que la porte Auguste à Nîmes permettront d’illustrer de manière précise l’apport des archives d’architectes à la connaissance des phases antiques de l’édifice mais aussi de ses phases plus récentes.