le 18 septembre 2024
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Publié le 18 septembre 2024 Mis à jour le 26 septembre 2024

Les Années 50. Aux origines de l'anthropologie française contemporaine

Les Carnets de Bérose, n.14
Les Carnets de Bérose, n.14

Participation de chercheurs d'Héritages - Nicolas Adell (PR, université Toulouse – Jean Jaurès), Marie-Barbara Le Gonidec (IE min. de la Culture), Stéfania Capone (chercheure associée), Eléonore Devevey (chercheure associée), François Gasnault (chercheur associé), Anne Raulin (chercheure associée) - au numéro 14. Les Années 50, Aux origines de l’anthropologie française contemporaine, des Carnets de Bérose.

Numéro 14 (vol. 1 et 2) des Carnets de Bérose 

Les Années 50. Aux origines de l'anthropologie française contemporaine, Les Carnets de Bérose n°14, vol.1 et vol.2. 

 
sous la direction de Christine Laurière
(CNRS, UMR9022 Héritages),
co-directrice de Bérose, encyclopédie internationale des histoires de l’anthropologie. 

Consulter le vol.1 et vol.2

Que sont les années 1950 pour l’anthropologie française ? Les fondateurs de l’ethnologie de l’entre-deux-guerres ne sont plus. Les héritiers, directs et indirects, prennent progressivement les rênes dans un paysage institutionnel recomposé tandis qu’une jeune génération, née dans les années 1920-1930, se forme et découvre le terrain, avec des objets de recherche renouvelés. Toute une génération de disciples s’approprie l’héritage maussien, acclimaté à une pluralité de projets intellectuels irréductibles les uns aux autres. C’est la première décennie de l’ethnologie de la France, qui se reconstruit en s’émancipant progressivement de la veine folklorique. C’est la dernière décennie coloniale de l’ethnologie française, l’unique décennie où l’ethnologie appliquée se déploie en situation coloniale. Des africanistes font leur aggiornamento, estimant que la leçon vaut pour toute la discipline. C’est un moment d’interrogation existentielle sur les missions et le devenir de l’anthropologie, sur ses façons de questionner un monde bouleversé par le récent conflit mondial, le mouvement des indépendances, les guerres coloniales. Les premières remises en cause de la légitimité de la démarche ethnologique par les élites autochtones se font entendre.

Ce Carnet de Bérose en deux volumes contribue à l’intelligibilité du champ des sciences humaines et sociales des années 1950 depuis le poste d’observation de l’anthropologie française. Les vingt auteurs rassemblés restituent quelques-uns des sujets de conversation communs au village anthropologique de cette décennie foisonnante – communs ne signifiant pas consensuels.

Avec les contributions de Nicolas Adell, Franck Beuvier, Julien Bondaz, Stefania Capone, Arnauld Chandivert, Vincent Debaene, Éléonore Devevey, Frédéric Fruteau de Laclos, François Gasnault, Jean-Claude Galey, Julia Vilaça Goyatá, Læetitia Guerlain, Marie-Barbara Le Gonidec, Jean-Christophe Marcel, André Mary, Anaïs Mauuarin, Fernanda Arêas Peixoto, Anne Raulin, Philippe Soulier.

Cet ouvrage est le quatorzième volume des Carnets de Bérose, une collection numérique éditée par le ministère de la Culture (Direction générale des patrimoines et de l’architecture, Délégation à l’inspection, la recherche et l’innovation) avec le soutien de l’UMR9022 Héritages : Culture/s, Patrimoine/s, Création/s (CY Cergy Paris Université, CNRS, MC).

Christine Laurière & Frederico Delgado Rosa (directeurs/directors)
Anabel Vazquez (éditrice/editor)

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