Publié le 2 février 2024–Mis à jour le 18 mars 2024
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Première séance du séminaire "Art digital"
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Première séance du séminaire "Art digital", coordonné par Christine Vial Kayser (chercheure associée à Héritages) et organisé par l'école doctorale n°628 Arts, Humanités, Sciences Sociales, le mardi 6 février 2024, de 14h30 à 16h30, en visioconférence
Première séance du séminaire
"Art digital"
'Projet chatbot : un apprentissage profond',
présentation du chatbot de visite virtuelle du musée :
génèse, objectifs, premiers résultats du projet
Cette séance introductive permettra de préciser le fonctionnement du séminaire, le vocabulaire (chatbot, IA, NFT…), les évènements du numérique (Venice immersive, salon d’octobre Arles, Nemo), les expositions du numérique ainsi que la diversité des supports et des usages.
Thème 1 : Art digital et patrimoine
Intervenante :
Marie-Hélène Raymond, coordonnatrice stratégie numérique, Musée national des Beaux-Arts du Québec (MNBAQ)
Tirant parti des technologies telles que l’intelligence artificielle, le traitement du langage naturel et l’apprentissage automatique, les équipes du musée ont débuté il y a quelques mois un projet d’agent conversationnel, communément appelé chatbot. Comment réaliser un projet innovant impliquant les technologies émergentes? Quels sont les défis de la réalisation d’un prototype dont les fondements sont en constante évolution? Quelles stratégies adopter pour maximiser les résultats tout en minimisant les risques? Comment développer une approche centrée sur l’humain? Voilà quelques questions qui trouveront leur réponse lors de cette conférence.
***
Le séminaire vise à cerner l’impact de la "révolution digitale" en cours d’émergence sur la production artistique (visuelle, plastique, littéraire), l’expérience esthétique et le patrimoine, ainsi que sur les "manières d’être au monde" individuelles et collectives (conscience de soi, affects, écologie sociale et naturelle) sans oublier les questions éthiques et sociétales (maintien ou érosion du lien social, surveillance et protection des données personnelles, droits de la propriété intellectuelle).
On considérera la variété des productions patrimoniales et artistiques, leurs véhicules institutionnels (universités, Écoles d’art, sociétés privées à but commercial ou non), la perception par les artistes et les visiteurs de la présence à la fois objective et immatérielle des conditions de l’expérience.
L’approche sera empirique, pluridisciplinaire, mêlera artistes, designers, monde marchand artistique et technologique, professionnels de la culture et philosophes.