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Programme SACRADE (2023-2024)
dirigé par Véronique Dassié et Gaspard Salatko
Le programme de recherche SACRADE s’inscrit dans le Groupe de Travail Émotions/Mobilisations du chantier scientifique Notre-Dame de Paris (NDP). Il ambitionne d’en décliner et d’en stimuler les différents questionnements en repérant comment les objets et matériaux destinés à rejoindre NDP sont préparés en vue de la réouverture de l’édifice annoncée pour 2024.
En observant les modèles d’exceptionnalité, d’héroïsation et de spectacularisation qui accompagnent les matérialités de ce chantier et leur(s) traitement(s), ce programme ambitionne de saisir l'épaisseur historique, l’hybridité et la mixité des discours, des émotions, des attachements exprimés à propos d’un site patrimonial et religieux de renommée mondiale, et, par la suite, de décrire les manières de concevoir la fragilité, la maintenance et la réparation des choses qui composent notre monde commun. Ce faisant, il opère un « tournant matériel » dans l’analyse des émotions et catastrophes patrimoniales.
La volonté de restaurer Notre-Dame « à l’identique » rend la question de l’identité et sa permanence dans le temps d’autant plus complexe et passionnante qu’une même conception de l’authenticité ne saurait s’appliquer à toutes les parties de l’édifice. À partir de la réflexivité des acteurs et des lectures croisées de l’histoire et du droit, il envisage la spatialisation des doctrines de restauration, le choix de certaines doctrines au détriment d’autres.
Ces trois axes sont examinés dans une perspective pluridisciplinaire, nourrie des apports croisés de l’anthropologie, de l’histoire, du droit et de la muséologie.
En observant les modèles d’exceptionnalité, d’héroïsation et de spectacularisation qui accompagnent les matérialités de ce chantier et leur(s) traitement(s), ce programme ambitionne de saisir l'épaisseur historique, l’hybridité et la mixité des discours, des émotions, des attachements exprimés à propos d’un site patrimonial et religieux de renommée mondiale, et, par la suite, de décrire les manières de concevoir la fragilité, la maintenance et la réparation des choses qui composent notre monde commun. Ce faisant, il opère un « tournant matériel » dans l’analyse des émotions et catastrophes patrimoniales.
Le programme se décline selon trois axes complémentaires :
- Des matériaux à transformer, des objets à activer… des matériaux ethnographiques à indexer (Jean-Christophe Monferran)
- Sacralités à l’œuvre : des conceptions concurrentes de l’authenticité et de la restauration (Gaspard Salatko)
La volonté de restaurer Notre-Dame « à l’identique » rend la question de l’identité et sa permanence dans le temps d’autant plus complexe et passionnante qu’une même conception de l’authenticité ne saurait s’appliquer à toutes les parties de l’édifice. À partir de la réflexivité des acteurs et des lectures croisées de l’histoire et du droit, il envisage la spatialisation des doctrines de restauration, le choix de certaines doctrines au détriment d’autres.
- Collectifs à l’œuvre : caractériser les collectifs engagés dans le relèvement et les devenirs matériels de Notre-Dame et restituer les savoirs produits dans l’enquête (Véronique Dassié)
Ces trois axes sont examinés dans une perspective pluridisciplinaire, nourrie des apports croisés de l’anthropologie, de l’histoire, du droit et de la muséologie.
Équipe :
- Nathalie Cerezales (Institut national du Patrimoine),
- Véronique Dassié (Héritages UMR 9022),
- Jean-Christophe Monferran (Héritages UMR 9022),
- Vincent Négri (Institut des Sciences sociales du Politique – ISP),
- Gaspard Salatko (Héritages UMR 9022), Valérie Toureille (Héritages UMR 9022)