le 4 juin 2025
Publié le 25 juin 2025 Mis à jour le 25 juin 2025

[COLLOQUE] DH@LLM: Grands modèles de langage et humanités numériques

Visuel associé au colloque
Visuel associé au colloque

Intervention d'AMarie Petitjean (PR CYU/UMR Héritages) au colloque DH@LLM: Grands modèles de langage et humanités numériques à l'Institut d'Études Avancées de Paris & Sorbonne Cluster for Artificial Intelligence (SCAI) le 4 juillet 2025.

Colloque
DH@LLM: Grands modèles de langage et humanités numériques 

les 3 et 4 juillet 2025

Institut des Études Avancées de Paris (17 Quai d'Anjou, 75004 Paris) 
& Sorbonne Cluster for Artificial Intelligence (4 place Jussieu, 75005 Paris)  

 

Colloque organisé par Alexandre Gefen (CNRS-Sorbonne Nouvelle), Glenn Roe (Sorbonne-Université), Ayla Rigouts Terryn (Université de Montréal) et Michael Sinatra (Université de Montréal)

En collaboration avec l’Observatoire des textes, des idées et des corpus (ObTIC), le Centre de recherche interuniversitaire sur les humanités numériques (CRIHN), l’Institut d’Études Avancées de Paris et Huma-Num.

Les grands modèles de langage, qu’il s’agisse des modèles grands public fortement alignés comme ChatGPT ou de modèles accessibles en Open Source, ont montré en quelques années leurs immenses capacités à traduire, analyser, récrire et synthétiser des documents ou encore produire du code informatique. Ils se sont imposés comme des outils d’augmentation linguistique et cognitive révolutionnaire. Si les Humanités Numériques ont très tôt utilisé des outils à base d’apprentissage machine (clustering des textes, topic modeling, embeddings et analyses vectorielles, etc.), quels peuvent être les usages des LLM ? Quelles tâches anciennes peuvent-ils accomplir, quels types d’analyses nouvelles peuvent-ils permettre ? Par-delà leur utilité par exemple pour l’identification des entités nommées, ou le sentiment analysis, tout laisse à penser qu’ils peuvent permettre des analyses textuelles inédites ou fortement accélérées. Plus loin, on peut imaginer que ces outils peuvent augurer d’une manière de faire parler directement les textes sous la modalité de questions/réponses, ouvrant tout un champ d’analyse novateurs. Mais quels sont aussi les biais de telles pratiques, si l’on pense aux problèmes d’explicabilité et de falsifiabilité posés par les LLM, prompte à produire des hallucinations. Ce sont ces horizons que ce colloque veut ouvrir, en accueillant à la fois des réflexions générales et des expériences novatrices.


Participation d'AMarie Petitjean (PR CYU/UMR Héritages) à la deuxième journée, avec une communication intitulée « Théories génératives du littéraire et LMM : « poser les réponses » de ChatGPT »

Inscription obligatoire